la ferme du plateau

la ferme d'autrefois dans le pays ardechois. Les journées étaient rudes et bien remplies de l'aube au coucher tard dans la nuit. Une fois que toutes les bétes avait été bichonné les fermiers s'accorder du repos mérité pour recommencer le lendemain. Et oui le bétail n'attend pas, il faut s'en occuper bien les nourrir avec du bon fourrage naturel une écurie propre avec les moyens du bord et beaucoup d'amour , voila la vie a la ferme autrefois etait rude .
Les ressources locales ont été utilisées à leur maximum pour la construction de la ferme : les genêts constituant la toiture étaient cueillis dans la lande alentour, les lauzes de phonolite du toit de l'arcas et des dalles du sol, extraites dans la carrière du mont Gerbier-de-Jonc. Sous l'arcas, dans le bâchas* creusé dans un tronc de sapin, une source coule en permanence.
La famille se rassemblait dans le logis, séparé de l'étable par une porte latérale et au-dessus duquel était située une chambre de mêmes dimensions. Il est toujours meublé comme autrefois : deux lits-clos, une belle armoire à linge en merisier, un vaisselier, une baratte à beurre et la partie essentielle à la vie de la famille : la grande cheminée. Elle témoigne encore de la convivialité des soirées où les femmes faisaient de la dentelle tandis que les hommes travaillaient le bois. On y fumait le jambon et cuisait la nourriture conservée dans la crotte. La chaise du patriarche est encore installée au coin du feu. Dans un renfoncement on trouve le four où l'on cuisait le pain après avoir fait moudre les grains seigle.

Le lit-clos qui ouvre sur la cuisine est situé tout contre l'étable. Ainsi pouvait-il bénéficier, durant les rudes nuits d'hiver, de la douce chaleur des vaches et de l'abri du foin stocké au-dessus. L'immense étable communiquait directement avec le fenil par des trappes servant à remplir les mangeoires de fourrage. Ces trappes évitaient une dure manipulation et permettaient de ne pas sortir les animaux. Le quotidien était ponctué par le passage des colporteurs qui vivaient de menus travaux et qui trouvaient dans la grange assez de foin pour se faire un abri confortable pour la nuit.


mais savez-vous que ses fermes sont coiffées de plusieurs types de couvertures différentes. Du toit de genêts au toit de lauze ,exct


La ferme de Clastres à Sainte-Eulalie daterait du XIè siècle, époque à laquelle elle était la demeure de moines. Restaurée au XVIIème siècle, elle est aujourd'hui classée Monument Historique.








Ci dessous une ancienne maison de la dîme
Une dîme (du vieux français "dixième") est une dixième partie de quelque chose, payée (en général) comme contribution volontaire ou d'une taxe ou d’un prélèvement, habituellement en soutien d’une organisation religieuse chrétienne.




ferme pres du lac ferrand

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 l'histoire vous  attend sur les hauts plateaux
ferme Auberge de Peyrebelle, cela ne vous dit peut-être rien si vous ne connaissez pas l’Ardèche, mais qu’en est-il de l’Auberge Rouge ? Vous connaissez certainement ce célèbre film de 1951 avec un certain Fernandel, et bien, figurez-vous que cette Auberge sanglante existe bel et bien et qu’elle a effectivement été le lieu d’étranges activités.Le véritable nom de l’Auberge Rouge est l’Auberge de Peyrebelle et elle existe toujours aujourd’hui…
Peyrebeille est perchée à 1278 mètres d'altitude sur la route d'Aubenas à Pradelles, au dessus de ravins qui descendent à l'Espézonnette. C'est là, qu'un certain Pierre Martin construisit son relais, au début du XIXème siècle. Dans un cadre naturel, d'une sauvagerie grandiose, les voyageurs pouvaient faire halte. Ils y étaient accueillis par l'épouse Marie Breysse et son ouvrier agricole, homme de confiance, Jean Rochette. Ce trio d'aubergistes diaboliques détroussèrent des "rouliers", ces camionneurs de l'ancien temps, des muletiers de la région, mais aussi des voyageurs de passage. Certains furent assassinés.

Le 2 octobre 1833, le roi Louis-Philippe donne l'ordre de guillotiner sur les lieux mêmes de leurs exactions les trois pseudo "aubergistes".



La Ferme Philip est située sur la commune de Sainte-Eulalie (Ardèche), à un kilomètre du Mont Gerbier-de-Jonc près des sources de la Loire. L'une des plus grandes palhissas du Mézenc-Gerbier...
Typique de l'architecture traditionnelle de la montagne ardéchoise, la ferme Philip présente la particularité d'avoir abrité deux familles: deux habitations, deux cheminées, deux montodor (accès à la grange) ainsi qu'une grande étable et à l'étage une grange, divisées à l'époque en deux parties.
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