jamais un train
Un ouvrage creusé à la main
Long de 3, 3 km, la construction du tunnel du Roux a débuté en 1911 avant d’être interrompue par la guerre en 1914. Il a ensuite a été terminé en 1925 après avoir été presque entièrement construit à la main. Son chantier a accueilli en simultané jusqu’à 570 ouvriers, dont de nombreux Italiens, réputés pour leur maniement des explosifs. Il devait alors accueillir la ligne de chemin de fer « Transcévenole » qui devait relier Le Puy à Lalevades – Prades. Cette ligne n’ayant jamais été achevée, le tunnel est déclassé puis ouvert à la circulation en 1941. La route est bitumée en 1960 et l’ouvrage devient alors « la porte d’entrée sur la montagne ardéchoise ». Quelques années plus tard, une véritable porte est installée à l’entrée du tunnel, côté Saint-Cirgues-en-Montagne. Son objectif ? Empêcher la formation de congères et préserver l’édifice du gel l’hiver. Aujourd’hui automatique, cette porte a sans doute sauvé le tunnel en lui permettant de mieux résister aux assauts du temps.
Un chantier titanesque à la sueur des valeureux ouvriers, d'où les seuls trains qui sont jamais sortis
sont ceux acheminant les déblais du creusement,avant sa nouvelle destination routière, dans les années 40.
Promis à la circulation ferroviaire entre Aubenas
et le Puy-en-Velay, le tunnel du Roux ne vit
jamais un train mais assure une liaison routière
essentielle entre le plateau et les Cévennes
ardéchoises. Des travaux vont en améliorer la
sécurité.
Entre Hautes-Cévennes et plateau ardéchois, le village du Roux,
niché au flanc de la montagne, se souvient du temps du chantier
du tunnel qui porte son nom. Les communes de Mazan-l'Abbaye
et de Saint-Cirgues-en-Montagne cultivent également la mémoire
de cette épopée. Cet ouvrage d'art, dont le départ se situe sur la
commune de Mazan et la sortie sur le territoire roussignol,
faisait partie du projet gigantesque de la ligne de chemin de
fer, la Transcévenole.
Les grandes dates de l'histoire inachevée de la Transcévenole.
1906 : après l'insistance des habitants du Velay et de l'Ardèche, la
ligne Le Puy - Niègles-Prades est déclarée d'utilité publique.
1911 : début des travaux. Percement en Ardèche des tunnels du
Roux et du Cheylas, et en Haute-Loire du tunnel de Présailles.
1914 : interruption des travaux à cause de la guerre. 1919 :
poursuite des travaux côté Velay.
1921 à 1925 : construction du viaduc de Recoumène, d'une hauteur
de 65 m. On y pratique aujourd'hui le saut à l'élastique.
1937 : nationalisation des Chemins de fer français.
1939 : abandon des travaux en Haute-Loire.
1941 : arrêté de déclassement de la ligne.
Le tunnel du Roux est un tunnel routier entrée sud
entrée nord
zz
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